Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Maurice Le Luc. Depuis ses origines jusqu’à son impact sur la société moderne, Maurice Le Luc a suscité l’intérêt de nombreux chercheurs et passionnés. Au fil des années, Maurice Le Luc a évolué et s'est adapté aux changements culturels, technologiques et politiques, laissant une marque indélébile dans l'histoire. A travers cet article, nous approfondirons les aspects les plus pertinents de Maurice Le Luc, offrant une vision complète et détaillée qui permet aux lecteurs de mieux comprendre son importance et sa pertinence dans le monde contemporain.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 78 ans) 4e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Maurice-Athanase Le Luc |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activité |
Arme | |
---|---|
Conflit | |
Grade | |
Distinction |
Maurice-Athanase Le Luc (1885-1964) est un vice-amiral d'escadre français de la Seconde Guerre mondiale.
Né le à Lorient, ce fils de commerçant était adjoint au commandant en chef des Forces maritimes françaises, l'amiral Darlan, lorsqu'il fut promu vice-amiral en novembre 1939 et commandant des forces maritimes.
Le , il fut l'un des signataires de l'armistice dans la clairière de Rethondes, où il représentait la Marine aux côtés de l'ambassadeur Léon Noël, du général Charles Huntziger (armée de Terre) et du général Jean Bergeret (armée de l'Air).
Maurice Le Luc est considéré comme l'un des responsables de l'échec des négociations entre l'amiral britannique Somerville et son homologue français Gensoul, échec qui provoqua la bataille de Mers el-Kébir. En effet, dans l'après-midi du , un compromis était sur le point d'être trouvé, mais Le Luc fit savoir par radio à Gensoul que les escadres françaises de Toulon et d'Alger se portaient à son secours. Les Britanniques captèrent ce message et Londres ordonna à Somerville d'ouvrir le feu. Le Luc sert ensuite le gouvernement de Vichy et prend rang et appellation de vice-amiral d'escadre en , restant le commandant des forces maritimes jusqu'en septembre 1941 puis de nouveau de novembre 1942 à début avril 1943.
Après guerre, il est condamné à deux ans de prison pour collaboration le . Amnistié en 1951, il est réintégré dans la deuxième section des officiers généraux de la marine en . Il meurt le à Paris, dans le 4e arrondissement.
Il fut décoré de la Francisque.