Dans le monde fascinant de Camp du Vernet, il existe une infinité d’aspects qui méritent d’être explorés et analysés. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou académique, Camp du Vernet exerce une influence non négligeable qui impacte directement nos vies. Dans cet article, nous plongerons dans les profondeurs de Camp du Vernet pour percer ses mystères et découvrir ce qui le rend si pertinent dans la société d'aujourd'hui. Grâce à une analyse détaillée et complète, nous chercherons à comprendre l'importance et l'impact de Camp du Vernet dans différents contextes, ainsi qu'à examiner son évolution au fil du temps. De plus, nous explorerons les implications de Camp du Vernet pour l'avenir et comment cela peut influencer le cours des événements à venir. Préparez-vous à vous lancer dans un voyage de découverte et de connaissances sur Camp du Vernet !
Camp d'internement du Vernet | ||
Le camp du Vernet vu du ciel, en 1942. | ||
Présentation | ||
---|---|---|
Type | Camp d'internement français | |
Gestion | ||
Utilisation originelle | Camp d'internement des républicains espagnols en fuite | |
Date de création | 1939 | |
Date de fermeture | 1944 | |
Victimes | ||
Géographie | ||
Pays | France | |
Région | Occitanie | |
Localité | Le Vernet (Ariège) | |
Coordonnées | 43° 11′ 42″ nord, 1° 36′ 28″ est | |
Géolocalisation sur la carte : France
| ||
Protection | Inscrit MH (2019) | |
modifier |
Le camp du Vernet est un camp d'internement français situé dans la commune du Vernet en Ariège, sur le bord de la route Nationale 20, au nord de Pamiers. Il a été créé en 1939, initialement pour interner les républicains espagnols en fuite à la suite de leur défaite au cours de la guerre civile. Il a été fermé en 1944.
Le camp du Vernet sert à regrouper les 12 000 combattants espagnols et d'autres étrangers de la Division Durruti dès 1939 , après la défaite de la République espagnole. Puis, à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, les étrangers dits « indésirables », dont des membres du Parti communiste d'Allemagne (KPD) et du Parti communiste autrichien (KPÖ), des anarchistes et des intellectuels antifascistes.
Les membres des Brigades internationales sont internés au Vernet dans des conditions terribles décrites par l’écrivain Arthur Koestler, lui-même interné au Vernet d' à (La Lie de la terre).
À partir de 1942, il sert aussi de camp de transit pour les Juifs arrêtés dans la région par l'administration de Vichy dans un premier temps puis, par les Allemands à compter de novembre 1942, après qu'ils ont envahi la zone libre.
Le , le landesschutzen bataillon n° 726 de la Wehrmacht prend le commandement du camp. Le 30, les 398 internés encore présents sont évacués par bus et camions et internés à Toulouse. Ils sont déportés quelques jours plus tard vers camp de Dachau depuis la gare de Raynal par le « train fantôme » (ce train porte ce nom car il mettra près de 2 mois à atteindre Dachau).
Au total environ 40 000 personnes de 54 nationalités ont été internées dans ce camp, principalement des hommes, mais aussi des femmes et des enfants.
Les bâtiments du camp n'existent plus, à l'exception de deux piliers de la porte d'entrée, d'un château d'eau et des maisons des gardiens. L'ancienne gare du camp se trouve au bord de la route nationale 20 au nord de Pamiers et on peut y voir un ancien wagon de train, identique à ceux qui ont transporté les internés aux camps d'extermination. À l'intérieur, une plaque identifie une quarantaine d'enfants juifs, âgés de 2 à 17 ans, qui ont été déportés du Vernet à Auschwitz le .
Au village du Vernet, un musée est consacré au camp.
Dans le cimetière du camp, situé sur la commune de Saverdun, se trouvent des tombes d'internés décédés dans le camp, ainsi que différentes stèles rendant hommage aux internés et qui illustrent la coexistence de différentes mémoires, en particulier celle des internés par mesure de répression (stèle aux antifascistes et stèle aux « Résistants européens ») et celle des internés par mesure de persécution (stèle de l'Union des étudiants juifs de France et plaques de déportés). Un espace de mémoire comportant les panneaux de toutes les nationalités a été aménagé devant l'entrée du cimetière.
Les vestiges du camp et le cimetière sont protégés au titre des monuments historiques par décret du .
Par ailleurs, l'Amicale des Anciens internés politiques et résistants du camp de concentration du Vernet d'Ariège a œuvré pour la création du Musée du camp du Vernet et effectue des recherches historiques, organise des conférences et des expositions.
Il existe un débat historiographique sur l'utilisation de l'expression « camp de concentration », que la majorité des historiens français de la Shoah voudraient voir limitée aux camps allemands. Par exemple Annette Wieviorka, dans un article de la revue Vingtième Siècle de 1997, écrit : « La même expression, "camp de concentration", a été utilisé au cours du siècle, notamment dans le vocabulaire administratif, pour désigner des camps fort différents les uns des autres. Intituler en 1995 un livre, Les camps de concentration français de la première guerre mondiale, pose problème. Les camps nazis sont si présents dans nos esprits qu'un lecteur pressé peut penser qu'il y eut en France pendant la Grande guerre, un système concentrationnaire. Car le camp nazi est devenu, à juste titre, la référence du mal absolu à l'aune duquel se mesure chaque situation d’internement. »
L'Amicale du Vernet a pris nettement position dans l'autre sens, considérant qu'un grand nombre de documents d'archives utilisent l'expression « camp de concentration » pour le camp du Vernet.
Parmi les personnalités ayant été internés dans le camp du Vernet, on peut citer :