Dans le monde d’aujourd’hui, Gertrude Elion est devenu un sujet récurrent d’une pertinence incontestable. Que ce soit en raison de son impact sur la société, la politique ou la vie quotidienne des gens, Gertrude Elion a acquis aujourd'hui une importance considérable. Son influence ne se limite pas à un domaine précis, mais couvre divers aspects allant de la technologie à la culture. Avec l’avancée de la mondialisation, Gertrude Elion est devenu un point d’intérêt commun aux quatre coins du monde, générant des débats, des réflexions et des actions qui cherchent à comprendre et à aborder sa portée et son impact. Dans cet article, nous explorerons en profondeur l'impact de Gertrude Elion et ses implications sur différents aspects de la vie moderne.
Elle commence sa carrière en travaillant comme assistante de laboratoire pour la Quaker Maid Company, en tant que femme, il lui est difficile de trouver un emploi en tant que chercheuse, alors elle devient professeur de physique-chimie dans des établissements d'enseignement secondaire (high school) de New York. La mobilisation des hommes durant la Seconde Guerre mondiale ouvre de nouvelles opportunités aux femmes qui doivent les remplacer, c'est ainsi que Gertrude peut travailler chez Johnson & Johnson. En 1944, grâce à son père, elle fait la rencontre de George Hitchings qui dirige un laboratoire de recherche à la compagnie pharmaceutique Burroughs-Wellcome (future GlaxoSmithKline), contrairement aux idées reçues sur les femmes, Georges Hitchings avait déjà recruté une assistante Elvira Falco,, l'entretien étant concluant, Gertrude est embauchée comme assistante de recherche. Gertrude va mener aux côtés de Georges Hitchings et d'Elvira Falco des recherches sur l'immunologie, la virologie le métabolisme de l'acide nucléique pendant 20 ans, dans la prolongation des travaux sur l'ADN d'Oswald Avery et de Rosalind Franklin,,,,,.
En 1957, Gertrude et George Hitchings synthétisent l'Azathioprine, dérivée de la 6-mercaptopurine. Si elle n'a contrairement aux attentes aucun effet sur la leucémie, en revanche, des chercheurs de l'Université Tufts découvrent qu'elle est efficace pour empêcher la production d'anticorps lors de transplantations d'organes, et selon le docteur Paul Calabresi de l'Université Brown c'est « premier immunosuppresseur efficace pour des transplantations de reins et d'autres organes. ». Cette molécule sera également utilisée pour le traitement des arthrites rhumatoïdes,,,.
Lorsque George Hitchings prend sa retraite en 1967, Gertrude quitte Burroughs-Wellcome pour créer son propre laboratoire indépendant à l'université Duke de Durham (Caroline du Nord) où elle dirigera le département de la recherche médicale et pharmaceutique jusqu'à son départ à la retraite en 1983. Quand la Burroughs-Wellcome emménage à la technopole du Research Triangle Park dans la Caroline du Nord, Gertrude établira un partenariat avec son laboratoire de l'université Duke,,.
En 1978, Gertrude et son équipe mettent au point l'Aciclovir après sept années de recherche-développement. Médicament antiviral conçu pour traiter principalement le virus d'Epstein-Barr, et l'encéphalite herpétique, l'herpès génital, il est commercialisé par Burroughs-Wellcome sous le nom de Zovirax. L'Aciclovir figure aussi sur la liste modèle de l'OMS des médicaments essentiels,,,.
Gertrude Elion a tout au long de sa carrière développé de nouvelles molécules pour la lutte contre les infections des agents pathogènes dans les cellules hôtes, notamment dans le domaine des antirétroviraux, parmi les 45 brevets à son nom, il faut principalement retenir les médicaments suivants, :
Gertrude Elion décède le des suites d'une hémorragie cérébrale à l'hôpital de Chapel Hill,,.
Après ses funérailles, sa dépouille est incinérée et ses cendres sont remises à des membres de sa famille et à des amis.
Archives
L'American Chemical Society fait état de 225 articles que Gertrude Elion aurait publié sur ses recherches, plus de deux cents d'entre eux sont consultables sur le site Academictree.org.
Gertrude Elion est inscrite sur la liste des femmes qui ont façonné la science américaine, liste établie par l'Académie nationale des sciences (NAS) des États-Unis.
Hommages
En 1996, l'American Association for Cancer Research (Association américaine de la recherche sur le cancer), avec le soutien de la GlaxoSmithKline, crée le d'un montant de 75 000 $ à destination de jeunes chercheurs afin de les encourager à mener des recherches sur l'étiologie, le diagnostic, le traitement ou la prévention du cancer,.
En 1999, la Triangle Community Foundation et le Burroughs Wellcome Fund créent le Gertrude B. Elion Mentored Medical Student Research Award d'un montant de 10 000 $ pour récompenser de jeunes femmes chercheuses dans le domaine de la santé,,,
Notes et références
↑ abcd et e(en-US) Pamela Proffitt (dir.), Notable Women Scientists, Detroit, Michigan, Gale Group, , 668 p. (ISBN9780787639006, lire en ligne), p. 153-156
↑ abcdef et g(en-US) Sharon Bertsch McGrayne, Nobel Prize Women in Science: Their Lives, Struggles, and Momentous Discoveries, Secaucus, New Jersey, Joseph Henry Press, , 419 p. (ISBN9781559721462, lire en ligne), p. 285-286
↑ abcd et e(en-US) Elizabeth H. Oakes (dir.), International Encyclopedia of Women Scientists, Facts on File, , 448 p. (ISBN9780816043811, lire en ligne), p. 102-103
↑(en) « Gertrude Elion », sur Jewish Women's Archive (consulté le )
↑ ab et c(en-GB) Mary Ellen Avery, « Gertrude Belle Elion: 23 January 1918-21 February 1999 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, Vol. 54, , p. 162-168 (7 pages) (lire en ligne)
↑ ab et c(en-US) Anne Commire & Deborah Klezmer, Women in World History, Volume 5, Yorkin Publications / Gale Research, 8 octobre 1999, rééd. août 2001, 837 p. (ISBN9780787640729, lire en ligne), p. 125
↑ ab et c(en-US) Marguerite Holloway, « Profile Gertrude Belle Elion : The Satisfaction of Delayed Gratification », Scientific American, Vol. 265, No. 4, , p. 40-45 (6 pages) (lire en ligne)
↑ a et b(en-US) « Gertrude B. Elion », sur National Science and Technology Medals Foundation (consulté le )
↑(en-US) Richard Kent et Brian Huber, « Gertrude Belle Elion (1918-99) », Nature, vol. 398, no 6726, , p. 380–380 (ISSN1476-4687, DOI10.1038/18790, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Lawrence K. Altman, « Gertrude Elion, Drug Developer, Dies at 81 », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Martin Weil, « Gertrude Elion Dies », The Washington Post, (lire en ligne)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de références
(en-US) Sharon Bertsch McGrayne, Nobel Prize Women in Science: Their Lives, Struggles, and Momentous Discoveries, Secaucus, New Jersey, Joseph Henry Press, , 419 p. (ISBN9781559721462, lire en ligne), p. 280-303.,
(en-US) Encyclopedia Of World Biography, volume 5, Thomson Gale Research, , 510 p. (ISBN9780787625450, lire en ligne), p. 252-254,
(en-US) Anne Commire & Deborah Klezmer (dir.), Women in World History, Volume 5, Waterford (Connecticut), Yorkin Publications / Gale Research, 8 octobre 1999, rééd. août 2001, 837 p. (ISBN9780787640729, lire en ligne), p. 123-127.,
(en-US) Lisa Yount, A to Z of Women in Science and Math, Facts on File, , 386 p. (ISBN9780816066957, lire en ligne), p. 81-84.,
(en-US) Pamela Proffitt, Notable Women Scientists, Detroit, Michigan, Gale Group, , 668 p. (ISBN9780787639006, lire en ligne), p. 153-156.,
(en-US) Elizabeth H. Oakes (dir.), International Encyclopedia of Women Scientists, Facts on File, , 448 p. (ISBN9780816043811, lire en ligne), p. 102-103.,
(en-US) Sandra Braun, Women Inventors Who Changed the World, New York, Rosen Central, , 123 p. (ISBN9781448859962, lire en ligne), p. 57-64.,
Articles
(en-US) Marguerite Holloway, « Profile: Gertrude Belle Elion », Scientific American, vol. 265, no 4, , p. 40-45 (6 pages) (lire en ligne).,
(en-US) Richard Kent & Brian Huber, « Gertrude Belle Elion (1918-99), Pioneer of drug discovery », Nature, no 398, (lire en ligne),
(en-US) Michael Colvin, « Gertrude Belle Elion (1918-1999) », Science, New Series, vol. 284, no 5419, , p. 1480 (1 page) (lire en ligne),
(en-US) Yin Kiong Hoh & Hong Kwen Boo, « Prominent Women Biologists », The American Biology Teacher, vol. 65, no 8, , p. 583+585-589 (6 pages) (lire en ligne),
(en-GB) Mary Ellen Avery, « Gertrude Belle Elion: 23 January 1918-21 February 1999 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, vol. 64, , p. 162-168 (7 pages) (lire en ligne).,