Dans cet article, le sujet de Virologie sera abordé sous différents angles, dans le but d'explorer ses implications, ses applications et sa pertinence aujourd'hui. Son contexte historique, ses impacts possibles dans divers domaines et sa pertinence dans le panorama actuel seront analysés en détail. De même, ses éventuelles implications futures seront approfondies et divers points de vue sur Virologie seront discutés. À travers un voyage à travers différentes approches et opinions, l’objectif est de fournir au lecteur une vision globale et détaillée de ce sujet, dans le but de favoriser le débat et la réflexion.
La virologie est la discipline scientifique s'attachant à l'étude, l'utilisation et la lutte contre les virus et agents infectieux assimilés (viroïde, etc). La virologie est généralement considérée comme une branche de la biologie (microbiologie, agronomie en particulier pour créer des organismes génétiquement modifiés, évolution des espèces) ou de la médecine (pathologie, thérapie génique, autres thérapies innovantes basées sur les virus (cancérologie, contrôle du microbiote, etc)).
Dans ce domaines, les recherches menées servent particulièrement :
Les virus ont une taille variant de 30 à 450 nm environ, ce qui implique que la plupart d'entre eux ne puissent pas être observés par un microscope photonique. La forme et la structure des virus peut cependant être étudiée en microscopie électronique, en spectroscopie de résonance magnétique nucléaire, et, de façon très courante, par cristallographie aux rayons X.
Un courant majeur de la virologie se charge de classer les virus. Les virus peuvent être classés selon le type de cellule hôte qu'ils infectent: zoovirus (cellule animale), phytovirus (cellule végétale), fongivirus (cellule de champignon), et bactériophage (virus infectant des bactéries, catégorie comprenant les virus les plus complexes). Une autre classification s'appuie sur la forme géométrique de leur capside (souvent une hélice ou un icosaèdre) ou sur la structure du virus (présence ou absence d'une enveloppe lipidique par exemple).
Le système de classification le plus largement utilisé distingue les virus selon le type d'acide nucléique qu'ils utilisent comme matériel génétique et la méthode de réplication qu'ils emploient pour pousser la cellule hôte à produire de nouvelles particules virales. On distingue :
Et aussi :
Comme toute discipline scientifique, la virologie utilise des techniques communes à d'autres domaines, comme la culture cellulaire, mais aussi des techniques spécifiques à la virologie.
Les lignées cellulaires sont aujourd'hui largement utilisées pour effectuer des tests de criblage, ou pour obtenir des résultats préliminaires.
Le titrage viral est une technique permettant de déterminer la concentration d'un virus dans un milieu donné. Deux méthodes existent : la méthode des plages de lyse, et la méthode du DICT50 (équivalent de l'IC50 pour les produits toxiques). Dans les deux cas, le principe général est de diluer en série une suspension de virus, et de l'administrer à des cultures cellulaires. Après un temps d'incubation variable, l'observation de cellules lysées par le virus (= plages de lyse), ou de cellules modifiées par l'infection (=effet cytopathique) permet de quantifier les virus. Cette méthode ne permet cependant pas de quantifier les virus non-infectieux présents.
Cette méthode permet de vérifier si une molécule a, ou non, des propriétés antivirales. Le produit à tester est administré aux cellules, ainsi que le virus. L'observation d'un effet cytopathique, d'une mortalité cellulaire, ou de marqueurs viraux est ensuite utilisée pour évaluer l'efficacité de la molécule.
Les techniques de biologie moléculaire utilisées en virologie sont générales aux autres domaines. Les principales techniques sont la PCR, la RT-PCR et la PCR quantitative.
Les virus étant difficilement observables à cause de leur petite taille, la bio-informatique est de plus en plus utilisée pour des mesures prédictives, notamment en ce qui concerne les changements de conformation des virus.