Dans le monde d'aujourd'hui, Tu Youyou est devenu un sujet d'une grande importance et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Qu'il s'agisse d'un concept, d'une figure marquante, d'un événement historique ou d'un sujet d'actualité, Tu Youyou a réussi à capter l'attention et à susciter des débats dans de multiples sphères de la société. Son impact a été présent dans différents domaines, de la politique et de l’économie à la culture et au divertissement. Alors que Tu Youyou continue de figurer en bonne place sur l’agenda mondial, il est crucial d’approfondir son contexte, ses implications et sa pertinence dans le monde contemporain. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le phénomène de Tu Youyou et ses diverses implications, offrant une vision complète et objective de ce sujet d'une grande actualité aujourd'hui.
Professeure |
---|
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
屠呦呦 (Tú Yōuyōu) |
Nationalité |
chinoise (depuis le ) |
Domicile | |
Formation |
Ningbo High School (en) (jusqu'en ) Université de Pékin (- Centre pour les Sciences de la Santé de l'Université de Pékin (en) Université de médecine chinoise de Pékin (en) Xiaoshi Middle School (en) |
Activités | |
Famille |
Jung-šang Tchu Š' (d) |
Père |
Tu Liangui (d) |
Parentèle |
Tu Youyou (chinois : 屠呦呦 ; pinyin : ), née le à Ningbo, est une chercheuse en pharmacie chinoise.
En 2015, elle est lauréate du prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses travaux de recherche contre le paludisme, devenant la première (et à ce jour l'unique) récipiendaire de nationalité chinoise de ce prix.
Tu Youyou fait ses études à l'université de médecine de Pékin (faculté de pharmacie) en 1955 puis suit un cours de formation de deux ans et demi sur les théories de la médecine chinoise traditionnelle à l’intention des experts en médecine occidentale. Grâce aux connaissances acquises, elle obtient, en plus de 40 ans, des résultats dans de nombreux domaines, tels que la pharmacochimie, la pharmacognosie, les techniques de traitement de la médecine chinoise traditionnelle et, en particulier, l’amélioration de la médecine chinoise traditionnelle au moyen de méthodes scientifiques modernes.
En 1972, elle et son équipe trouvent un médicament antipaludique de structure complètement nouvelle, l'artémisinine (qing hao su (青蒿素)), seul médicament provenant de Chine à être reconnu dans le monde entier, et sur lequel reposent tous les espoirs de résoudre le problème universel du paludisme résistant aux médicaments classiques.
La malaria (ou paludisme) était soignée depuis le XVIIe siècle grâce à l’écorce de quinquina rapportée du Pérou par les Jésuites, traitement amélioré en 1820 par des chimistes français, qui en ont extrait le principe actif : la quinine.
Dans les années 1930, la firme allemande Bayer recherchant des molécules dérivées plus efficaces, invente la chloroquine, toujours utilisée aujourd'hui. Malheureusement, des résistances à la quinine et à la chloroquine sont apparues. Au Vietnam du Nord, en particulier, ce traitement ne fonctionnait plus sur les soldats chinois. C'est dans ce contexte que fut lancée une grande mission de recherche pour trouver un nouveau traitement contre la malaria. Une équipe recourant à la méthode classique de recherche en médicament testa au hasard 40 000 molécules sans succès. Une autre équipe, à laquelle appartenait Tu Youyou, partit au contraire à la recherche du savoir traditionnel chinois et finit par découvrir les vertus de l’armoise annuelle, Artemisia annua, Qinghao en chinois, qui freine la croissance des parasites responsables de la malaria. Restait à en extraire le principe actif, à le tester sur des animaux puis sur l’homme — Tu Youyou a commencé sur elle-même avant de le tester sur de vrais patients — et il fallut encore dix ans de recherche pour développer un traitement vraiment efficace, mélange d'artéméther, dérivé de l'artémisinine, et de luméfantrine, autre remède chinois.
Le professeur Tu a aussi dirigé un groupe de recherche qui a inventé quatre « nouveaux médicaments de première catégorie ». Elle a reçu le « Prix national des inventions » et le « Prix national des dix meilleures découvertes dans le domaine de la science et de la technologie » pour les résultats de ses recherches. Elle a reçu en outre les titres suivants : « Éminent scientifique » (premier groupe) par la nation chinoise en 1984, l’une des « dix femmes les plus éminentes » par le gouvernement central en 1994, « Travailleur national d’avant-garde » par le Ministère national en 1995 et « inventrice du nouveau siècle » par l’Office d’État de la propriété intellectuelle de la république populaire de Chine (SIPO) en 2002.
Elle est devenue « professeur titulaire », « professeur-présidente », directrice de recherche à l’Académie de médecine chinoise traditionnelle de Chine à Pékin et responsable du Centre de recherche-développement sur l’artémisinine de cette académie. Depuis lors, elle a obtenu de nouveaux résultats dans la recherche de ce principe actif de la plante armoise annuelle (qing hao (青蒿)) et de ses dérivés.
Elle est lauréate du prix Albert-Lasker pour la recherche médicale clinique 2011 pour ses travaux sur l'artémisinine et du prix Nobel de physiologie ou médecine 2015,.