Dans le monde d'aujourd'hui, Classe ouvrière est devenu un sujet pertinent et intéressant pour de nombreuses personnes. Qu'il s'agisse de son impact sur la société, de sa pertinence dans l'histoire ou de son influence sur la culture populaire, Classe ouvrière a retenu l'attention de nombreuses personnes à travers le monde. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Classe ouvrière, en analysant son importance, son évolution dans le temps et son rôle dans différents contextes. Grâce à une approche globale et multidisciplinaire, nous tenterons de faire la lumière sur ce sujet intrigant et important, offrant à nos lecteurs une vision plus profonde et plus complète de Classe ouvrière.
La notion de classe ouvrière, qui est d'abord une notion politique, se détermine par l'appartenance de fait à la catégorie sociale des prolétaires, ceux qui ne disposent pas de la propriété des moyens de production et doivent vendre leur force de travail pour vivre.
Lorsque le concept a été pensé au début du XIXe siècle par les socialistes utopiques , les anarchistes et les marxistes, les choses paraissaient simples : la classe ouvrière se résumait aux ouvriers, c'est-à-dire aux travailleurs manuels, spécialement de l'industrie, mais aussi de l'agriculture, des mines, du bâtiment et de l'artisanat qui travaillent dans des conditions souvent très difficiles voire létales.
L'historien anglais Edward Palmer Thompson présente une classe ouvrière partie prenante de sa formation. À sa suite, d'autres historiens ont découvert une classe ouvrière qui influe sur sa propre identité et sur sa destinée dans une dimension politique, notamment au cours des révolutions, par exemple la révolte des canuts. Cette influence se marque aussi en termes de valeurs : les attentes des ouvriers et ouvrières ne sont pas si utopiques que le disent leurs opposants, mais s'ancrent dans la réalité. Ils ou elles recherchent l'autonomie, se créent une culture, démarches par lesquelles se crée de la liberté. Leur condition matérielle, surtout au moment de leur émergence – au début du XIXe siècle – n'était pas forcément dramatique, et n'est pas comparable à celle de l'ouvrier moderne ; elle était organisée autour d'un métier, métier qu'ils vont chercher à sauvegarder et adapter, pour protéger leur savoir-faire, leurs codes moraux, leur solidarité. Leur condition ne deviendra difficile qu'avec l'apparition des manufactures concentrées.
Les évolutions techniques et sociales au cours du XXe siècle concourent à déplacer une partie des forces prolétaires sur des tâches correspondant à des fonctions tertiaires :
Sans considérer l'appartenance de fait, des sociologues abordent cette notion contradictoirement, en étudiant le sentiment d'appartenance ou non à la classe ouvrière, épiphénomène socio-historique confusant, voire aliénant — ce qui va du fait de ne pas avoir clairement conscience qu'on fait partie de la classe ouvrière, jusqu'au déni (endogène ou exogène) de ce statut social . Par exemple, selon un sondage mené en 2003 auprès de personnes de plus de 18 ans en France :
Classe ressentie | Actifs ayant un emploi | Retraités | Ensemble des adultes |
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Classe moyenne | 42 % | 36 % | 40 % |
Classe ouvrière | 24 % | 24 % | 23 % |
Bourgeoisie | 3 % | 7 % | 4 % |
Classe défavorisée | 7 % | 7 % | 8 % |
Classe privilégiée | 8 % | 5 % | 8 % |
Un groupe professionnel | 11% | 11 % | 9 % |
Un groupe social | 2 % | 3 % | 2 % |
Autre | 3 % | 7 % | 6 % |