Aujourd'hui, Marguerite II de Hainaut est un sujet qui a acquis une grande pertinence dans différents domaines. Tant dans la vie personnelle que dans l'environnement de travail, Marguerite II de Hainaut a généré un impact significatif sur la façon dont les gens interagissent et fonctionnent dans leur vie quotidienne. Depuis son émergence, Marguerite II de Hainaut a fait l’objet d’études, de débats et d’analyses, qui ont donné lieu à une multiplicité de perspectives et d’approches sur son importance et ses répercussions. Dans cet article, nous explorerons différentes facettes de Marguerite II de Hainaut, de son origine à son évolution aujourd'hui, afin de mieux comprendre son influence sur notre société.
Son frère aîné Guillaume II décédant sans postérité, l’Angleterre revendique dès lors ses droits sur le Hainaut et ses héritages. Un accord est cependant conclu en 1346 à Ypres entre Marguerite et sa sœur Philippa de Hainaut, épouse du roi Édouard III d'Angleterre : Philippa renonçant à ses prétentions sur les héritages de son frère et ce, en faveur de sa sœur.
De son côté, à Francfort, l’empereur germanique, Louis IV de Bavière, s’engage pour lui-même et ses héritiers, et au nom de son épouse, l’impératrice Marguerite (la dite Marguerite II (d’Avesnes) comtesse de Hainaut), à ne jamais céder, diviser ni engager les comtés de Hainaut, de Hollande, de Zélande et de la seigneurie de Frise, qui appartiennent à la dite Marguerite et à ses héritiers, sauf les droits de ses sœurs. Marguerite nomme son fils (le futur Guillaume III comte de Hainaut) et des gouverneurs pour les comtés dont elle hérite, et ne décide de s'en occuper qu'en 1347, à la mort de son époux. Mais son fils s'y oppose et s'allie aux Hollandais pour la contrer.
En 1348, Marguerite cède officieusement la souveraineté de la Hollande, de la Zélande et la Frise à son fils Guillaume. Cependant, malgré l'intervention des Anglais pour défendre son droit lors des batailles de Veere puis celle de Zwartewaal, elle est contrainte de céder de fait la Hollande à son fils en 1351. Un parchemin daté du à Mons, énonce les conditions de la passation définitive des États de Marguerite à son fils Guillaume : elle reçoit une somme de 40 000 florins de Florence et une rente viagère, et son fils, en contrepartie, renonçant à ses droits sur le Hainaut, tant que sa mère vivra. Elle décèdera un an et demi plus tard.
↑- Un parchemin daté du 8/09/1346 à Geertruidenberg, d’après une traduction latine de l’allemand datée du 16/03/1347 (date nouv. st.), énonce que Marguerite II comtesse de Hainaut (épouse de Louis IV de Bavière, empereur germanique) etc., commet son fils Guillaume (le futur Guillaume III comte de Hainaut) au gouvernement des comtés de Hainaut, de Hollande, de Zélande, et de la seigneurie de Frise durant son absence. In, G. Wymans, « Inventaire analytique du chartrier de la Trésorerie des comtes de Hainaut », aux A.E. Mons, n° d’ordre (cote)868, Éditions A.G.R., Bruxelles, 1985, p. 190.
↑- Curieusement, un vidimus du 25/03/1348 se référant à un parchemin daté du 5/01/1348 à München (Munich), énonce que l’impératrice Marguerite, comtesse (II) de Hainaut, etc., cède la souveraineté des comtés de Hollande et de Zélande et de la seigneurie de Frise à son fils Guillaume (le futur Guillaume III comte de Hainaut), duc de Bavière, et invite les nouveaux sujets de ce dernier à lui jurer obéissance. In, G. Wymans, « Inventaire analytique du chartrier de la Trésorerie des comtes de Hainaut », aux A.E. Mons, n° d’ordre (cote) 881, Éditions A.G.R., Bruxelles, 1985, p. 193.
↑Geoffroy G. Sury, « Bayern Straubing – Hennegau : la Maison de Bavière en Hainaut, XIVe – XVe s. », Edit. G. G. Sury, dép. lég., Bruxelles, 2010, 2e éd., p. 67. - Un parchemin en partie détruit et daté du 7/12/1354 à Mons, à 4 sceaux appendus brisés, énonce que Jean de Hainaut et Wallerand de Luxembourg seigneur de Ligny, agissant en qualité de personnes intermédiaires et arbitres, pour rétablir la paix entre Marguerite et son fils, le duc Guillaume de Bavière (le futur Guillaume III comte de Hainaut), font connaître les termes de l’ordonnance d’arbitrage évoquée dans les actes passés, dont ils restituent la teneur : « .. En exécution de ladite ordonnance, la comtesse Marguerite (II) de Hainaut, etc. cède à son fils Guillaume duc de Bavière (futur Guillaume III comte de Hainaut), les comtés de Hainaut, de Hollande, de Zélande, et la seigneurie de Frise, moyennant le paiement d’une somme de 40 000 florins de Florence et d’une pension viagère de 7 000 florins » ; de son côté, ledit duc (futur Guillaume III comte de Hainaut) « ..renonce à faire valoir ses droits sur le Hainaut tant que vivra sa mère ». In, G. Wymans, « Inventaire analytique du chartrier de la Trésorerie des comtes de Hainaut », aux A.E. Mons, n° d’ordre (cote) 974, Éditions A.G.R., Bruxelles, 1985, p. 209-210.