Dans cet article, nous allons nous plonger dans Jean Philippot (homme politique), un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Afin de fournir une vision globale de cette problématique, nous explorerons différents aspects liés à Jean Philippot (homme politique), de son origine à ses implications actuelles. À travers un voyage dans lequel nous analyserons ses différentes facettes, nous entendons offrir un regard détaillé qui permette à nos lecteurs de comprendre de manière large et complète la pertinence et l'impact de Jean Philippot (homme politique) dans la société moderne. En présentant des données, des avis d'experts et des témoignages, nous cherchons à fournir une vision enrichissante qui invite à la réflexion et au débat sur Jean Philippot (homme politique).
Maire de Nantes | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
A travaillé pour | |
---|---|
Partis politiques | |
Conflit |
Jean Philippot, né le à Tilly-sur-Meuse (Meuse) et mort le à Nantes (Loire-Atlantique), est un homme politique français d'orientation communiste, maire de Nantes de 1945 à 1947.
Jean Philippot fait ses études comme pupille de la Nation. En 1921, il obtient une licence de Lettres classiques à la Sorbonne. Il est ensuite répétiteur au lycée Louis-le-Grand ; en 1924, il est lauréat du Concours européen pour la Paix. En 1928, il est nommé professeur (délégué) de lettres et d'histoire au collège de Bonneville. Il est reçu à l'agrégation en 1932 et nommé professeur d'histoire au Lycée Clemenceau de Nantes ; il donne aussi des cours à l'Institut des Lettres. Militant depuis les années 1920 du Groupement universitaire pour la SDN, il est membre de la SFIO de 1933 à 1935.
En 1939-40, il est mobilisé comme lieutenant de réserve et blessé à Wattignies le . De retour à Nantes, il entre dans la Résistance avec le directeur de l'Institut polytechnique de l'Ouest, Paul Le Rolland. Il adhère ensuite au Front national. En 1943-44, il fait partie du Comité départemental de libération.
Après la Libération de Nantes, il intervient activement dans le secteur de la presse. Le soir du , il procède au nom du CDL à la suspension du journal Le Phare de la Loire de Francis Portais et René Bentz, dont un numéro est paru le matin, le dernier après 93 ans d'existence. Les ressources du Phare sont affectés à un nouvel organe, La Résistance de l'Ouest, dont Jean Philippot est nommé directeur et dont le premier numéro paraît le . Il abandonne cette responsabilité au début de 1945, laissant la direction à Jean-Baptiste Gendron. Par ailleurs, il est directeur de l'organe hebdomadaire du Front national, Front.
Le , il est nommé par le Commissaire de la République d'Angers, Michel Debré, membre de la Délégation municipale provisoire dirigée par Clovis Constant, remplaçant la Délégation spécial nommée par Pétain en 1941 et dirigée depuis 1942 par Henry Orrion.
Lors des élections municipales du , les premières depuis 1935, il est à la tête de la liste d'obédience communiste d'Union républicaine et antifasciste qui est en tête et qui fusionne pour le second tour () avec les listes socialiste (Jean Lepage) et radicale (André Morice) ; cette liste de coalition emporte largement les élections municipales. Bien qu'André Morice soit 4e adjoint dans sa municipalité, Jean Philippot le met en cause dans Front, en relations avec les activités de son entreprise de travaux publics sous l'Occupation. Soutenu par Gaston Veil dans Le Populaire de l'Ouest, André Morice est acquitté à titre personnel par la justice. Mais les relations entre lui et Jean Philippot restent ensuite très tendues.
En 1947, les listes n'ont pas le droit de fusionner au second tour et de toute façon ne le souhaitent pas ; face aux listes communiste, socialiste et radicale désunies, la liste RPF, dirigée par l'ex-maire Henry Orrion, l'emporte largement. Jean Philippot reste cependant conseiller municipal d'opposition, et ce, durant les trois mandats d'Henry Orrion, jusqu'en 1965.
À la fin de sa carrière de professeur, il enseigne dans les classes préparatoires (à Saint-Cyr, jusqu'en 1957, puis à HEC). Il prend sa retraite en 1966. Il adhère au Parti communiste en 1967 et en reste membre jusqu'en 1982.