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Président Ligue des droits de l'homme | |
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Henri Leclerc, né le , est un avocat pénaliste français.
Henri Leclerc commence sa carrière aux côtés de l'avocat Albert Naud. Il a hérité de sa bibliothèque juridique (que ce dernier avait lui-même reçue de Raymond Poincaré).
Avocat depuis le 14 décembre 1955, ancien membre du conseil de l'ordre des avocats de Paris, il a été président de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen de 1995 à 2000.
Il a accompagné le mouvement social, aux côtés des paysans travailleurs, des mineurs de fond, de la CFDT, des militants luttant pour l'amélioration des conditions de détention — il a dénoncé les conditions de détention dans les prisons de haute sécurité —, des tenants d'une presse indépendante[réf. nécessaire].
Henri Leclerc a plaidé pour la défense de clients célèbres comme le journal Libération, le mathématicien Alexandre Grothendieck, Richard Roman, Lucien Léger, Charlie Bauer, Michel Vaujour, François Besse, Roger Knobelspiess, Florence Rey, le docteur Archambeau, Hélène Castel, Jacques Viguier, Véronique Courjault, Dominique de Villepin, Dominique Strauss-Kahn (dans l'affaire qui l'opposait à Tristane Banon puis dans l'affaire dite du Carlton de Lille) ou encore Alain Lipietz, qui est condamné pour diffamation.
Lors de l'affaire Jacques Tillier-Jacques Mesrine de septembre 1979, le premier ayant été laissé pour mort au fond d'une cave à champignons, il défend l'un des suspects, Charlie Bauer, qui depuis 1977 a bénéficié d'une libération conditionnelle, trouvé un emploi de libraire et fondé une famille. Il découvre que le compte de son épouse Renée Gindrat a été vérifié dès le 13 septembre deux jours avant le portrait-robot inspiré à la victime par une photo de Charlie Bauer puis questionne la commissaire Mireille Ballestrazzi qui ne sait pas pourquoi l'OCRB a fait la recherche financière du 13 septembre, ce qui lui permettra d'obtenir l'acquittement de Bauer au procès en 1982, même s'il est condamné pour un trafic de cannabis et le recel d'une partie d'une rançon d'un autre enlèvement.[réf. nécessaire]
Il défend également les indépendantistes algériens, les autonomistes bretons et, après mai 68, pendant des années des « gauchistes » étant surnommé à l'époque pour cette raison « l'avocat des gauchistes ».
Lors de la reconstitution pour l'affaire Roman et Gentil, il est malmené par la foule du village en colère.
Il est également intervenu comme partie civile dans l'affaire Omar Raddad (représentant la famille de Ghislaine Marchal),, a représenté la famille de Pierre Overney, et a défendu l’ex-boxeur Christophe Dettinger, accusé de violences volontaires sur des gendarmes.
Il est présenté par Le Monde comme un « militant infatigable, du Parti socialiste unifié (PSU) de Michel Rocard à la présidence de la Ligue des droits de l’homme ».
En 2011, il rejoint l'équipe de campagne de Martine Aubry pour les primaires socialistes en vue de l'élection présidentielle de 2012, en tant que conseiller de la candidate sur les questions de justice, aux côtés de l'ancienne garde des Sceaux Élisabeth Guigou et de Marie-Pierre de La Gontrie.
En 2012, il signe une tribune intitulée « Pour une nouvelle république » appelant à voter pour le candidat François Hollande.
La promotion 2015-2016 de l'École de formation professionnelle des barreaux de la cour d'appel de Paris (EFB), dont il est le parrain, porte son nom, tout comme la promotion 2017-2018 du master 2 Criminologie de l'université Paris II Panthéon-Assas. La promotion 2022-2023 du master 2 Droit pénal et Sciences-Criminelles de Strasbourg porte également son nom[réf. nécessaire].
La série documentaire Empreintes de France 5 lui a consacré un numéro, Henri Leclerc, au nom de l'homme, film de 52 min écrit et réalisé par Rémi Lainé et coproduit par France 5 / Campagne Première / INA ; production déléguée Carole Bienaimé ; diffusion le .
il apparaît dans le documentaire Sur les toits de Nicolas Drolc réalisé en 2014. Il y raconte le procès des mutins de la prison de Nancy du .