Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Hakan Fidan, en analysant ses différentes facettes et sa pertinence aujourd'hui. Hakan Fidan est un sujet qui a retenu l'attention des experts et de la société en général, générant des débats passionnés et suscitant un grand intérêt. Tout au long de cet article, nous examinerons son impact dans différents domaines, ses implications aux niveaux mondial et local, ainsi que les solutions possibles et les défis qu'il pose. Avec une perspective critique et réflexive, nous cherchons à fournir une vision globale de Hakan Fidan, offrant à nos lecteurs une perspective éclairée et enrichissante sur ce sujet d'actualité.
Hakan Fidan | |
Hakan Fidan en 2023 | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre turc des Affaires étrangères | |
En fonction depuis le (11 mois et 5 jours) |
|
Président | Recep Tayyip Erdoğan |
Gouvernement | Erdoğan V |
Prédécesseur | Mevlüt Çavuşoğlu |
Directeur de l'organisation nationale de renseignement | |
– (8 ans, 2 mois et 24 jours) |
|
Président | Recep Tayyip Erdoğan |
Premier ministre | Ahmet Davutoğlu |
Prédécesseur | İsmail Hakkı Musa (tr) (intérim) Lui-même |
Successeur | İbrahim Kalın (en) |
– (4 ans, 8 mois et 16 jours) |
|
Président | Abdullah Gül |
Premier ministre | Recep Tayyip Erdoğan |
Prédécesseur | Emre Taner (en) |
Successeur | İsmail Hakkı Musa (tr) (intérim) Lui-même |
Biographie | |
Surnom | Erdoğan'ın sır küpü (en français : « Le gardien des secrets d'Erdoğan ») |
Date de naissance | (55-56 ans) |
Lieu de naissance | Ankara (Turquie) |
Nationalité | Turque |
Parti politique | AKP |
Conjoint | Nuran Fidan |
Enfants | 3, dont Abdullah Halid Fidan |
Diplômé de | Université du Maryland Université Bilkent |
Profession | Militaire, professeur, haut fonctionnaire |
Religion | Islam |
|
|
Chefs du Millî İstihbarat Teşkilat (tr) Ministres turcs des Affaires étrangères |
|
modifier |
Hakan Fidan, né en à Ankara, est un diplomate, ancien militaire, ancien professeur. Le , il est désigné par le président turc Erdogan comme directeur du Millî İstihbarat Teşkilatı (services secrets turcs).
Le , il quitte ses fonctions de directeur du MIT pour devenir ministre des Affaires étrangères.
Fidan est né en à Ankara, la capitale turque. Selon certains médias, il est issu du clan kurde Seyitki d'Erciş dans la province de Van,. La clan Seyitki fait partie de la clan Hesenan. L'un de ses neveux, Egîd Zilan, a mené des batailles contre la Turquie en tant que membre du PKK. En , il sort diplômé de l'académie militaire et de l'école militaire des études linguistiques. Il sert ensuite dans la Force de réaction de l'OTAN en Allemagne. Il obtient un baccalauréat universitaire en études politiques et administratives dans l'université du Maryland aux États-Unis. De retour en Turquie, il obtient un doctorat en relations internationales à l'université Bilkent. Entre et , il est successivement affecté à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Vienne, puis à l'Institut des Nations unies pour la recherche et le développement à Genève, avant de rejoindre le Centre de recherches sur l'information et la vérification des technologies de Londres. Enfin, il travaille dans l'agence publique de coopération internationale turque (TİKA), une organisation gouvernementale destinée à accroître l'influence nationale sur les pays en développement, en particulier les pays turciques. En , il entre dans le cabinet du Premier ministre — à l'époque, il s'agit de Recep Tayyip Erdoğan — en tant que sous-secrétaire d'État adjoint.
Par ailleurs, il travaille au sein de différentes organisations : l'Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement à Genève, encore l'Institut Yunus Emre à Ankara. Il enseigne par ailleurs les relations internationales aux universités Hacettepe et Bilkent.
Le , il est nommé sous-secrétaire, c'est-à-dire chef, du Millî İstihbarat Teşkilatı (services secrets turcs). Il démissionne le pour se lancer en politique et participer aux élections législatives turques de juin 2015 sous la bannière du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), mais il change d'avis sous la pression de Recep Tayyip Erdoğan ; il est renommé le ,.
En 2012, Erdoğan déclare que Fidan est « un fonctionnaire très efficace », « il est gardien de mes secrets, le gardien des secrets de l’État ». Fidan est considéré comme « l'un des hommes les plus puissants de Turquie ». Malgré les défaillances de son service, il échappe aux purges suivant la tentative de coup d'État de 2016.
Entre et , il participe aux négociations secrètes entre la Turquie et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), notamment à Oslo. Des enregistrements fuitent sur Internet et créent un scandale dans le pays, puisque Recep Tayyip Erdoğan niait tout contact avec les terroristes mais sera finalement obligé d'avouer, ce qui a pour effet de les capoter. La fuite viendrait de la confrérie de Fethullah Gülen, opposée à toute négociation avec les Kurdes, et le procureur Sadrettin Sarıkaya demande que Fidan et quatre autres agents témoignent de cette affaire. Erdoğan prend leur défense, renvoie le procureur et fait voter une loi qui empêche toute poursuite judiciaire contre les membres du renseignement.
En , un journaliste du The Washington Post, David Ignatius, accuse Hakan Fidan d'avoir vendu des renseignements sur une dizaine d'agents du Mossad à l'Iran. Ankara a nié ces accusations.
En , un enregistrement audio fuite, dans lequel on entend Fidan et Ahmet Davutoğlu parler d'une invasion en Syrie. En outre, on entend Fidan dire qu'il suffirait d'y envoyer « quatre hommes pour lancer huit missiles dans un terrain vague » afin d'avoir un prétexte à l'invasion. Le gouvernement accuse encore une fois Fethullah Gülen d'être à l'origine de la fuite et bloque plusieurs sites dont Twitter et YouTube.
En , le journaliste Can Dündar de Cumhuriyet publie un article qui révèle que les agents de Fidan effectuaient des livraisons d’armes à des groupes islamistes rebelles en Syrie. Il publie notamment des images tournées en à la frontière syrienne dans lesquelles on voit des camions remplis d'armes. Cette révélation, démentie par le gouvernement, provoque la colère d'Erdoğan qui menace ouvertement Dündar et l'accuse de trahison. Cumhuriyet est depuis régulièrement attaqué par le pouvoir et le journaliste en question, qui s'est exilé en Allemagne, a été condamné à cinq ans et dix mois d'emprisonnement pour divulgation de documents secrets d'État,.