Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons explorer le monde fascinant de Coopération-réciprocité-pardon et découvrir ses nombreuses facettes et significations. Coopération-réciprocité-pardon est un sujet qui captive l'humanité depuis des temps immémoriaux, ses aspects et caractéristiques ont fait l'objet d'études, de débats et de réflexions tout au long de l'histoire. A travers cet article, nous approfondirons les différentes approches et perspectives qui ont été données à Coopération-réciprocité-pardon, de son impact sur la société à sa pertinence au niveau personnel. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage de découverte et d'apprentissage sur Coopération-réciprocité-pardon, un sujet qui nous invite sans aucun doute à réfléchir et à remettre en question notre propre réalité.
La stratégie coopération-réciprocité-pardon, plus connue sous le sigle CRP (traduite de Tit-for-Tat (TFT) en anglais) ou « Win-Win » qui se résume mieux par « donnant-donnant » que la traduction littérale « gagnant-gagnant », a d’abord été formalisée par le biomathématicien, psychologue et philosophe Anatol Rapoport.
En 1974, Anatol Rapoport grâce à des études théoriques et empiriques (en partie avec A.M. Chammah), confirmées par deux tournois gagnés en 1979, déduit l'idée que la manière la plus « efficace » de se comporter vis-à-vis d'autrui est de se comporter comme suit :
En 1979, Robert Axelrod, professeur de sciences politiques, organise un tournoi entre logiciels autonomes capables de se comporter comme des êtres vivants. Une seule contrainte : chaque programme devait être équipé d'un sous programme de communication lui permettant de discuter et d'interagir avec ses voisins.
Robert Axelrod reçoit 14 disquettes de programmes envoyés par des collègues universitaires également intéressés par ce tournoi. Chaque programme énonce des lois différentes de comportement (pour les plus simplistes, deux lignes de code de conduite, pour les plus complexes, une centaine), le but étant d'accumuler le maximum de points.
Chaque programme fut opposé 200 fois à chacun des autres concurrents. Celui d'Anatol Rapoport, équipé du comportement CRP (Coopération-Réciprocité-Pardon), domine tous les autres.
Encore plus fort, le programme CRP, placé cette fois au milieu des autres en vrac, s'avère au début perdant devant les programmes voleurs agressifs, mais finit par être victorieux puis même « contagieux »: passé un certain délai, au fur et à mesure que le temps s'écoule, les programmes voisins, constatant qu'il est le plus efficace pour accumuler des points, finissent par aligner leur attitude sur la sienne.