Charles de Gaulle dans les arts et la culture populaire
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Filmographie
Le petit et le grand écran n'ont pas représenté directement Charles de Gaulle de son vivant dans des œuvres importantes mais plutôt avec des images d'archives ou des allusions au Général. Après sa mort, plusieurs films et téléfilms mettent en scène son rôle miliaire et politique.
Comment voler un million de dollars, acteur non crédité au téléphone qui se plaint au gardien-chef du musée du bruit de l'alarme de sécurité qu'on désactive à sa demande.
Charles de Gaulle fait l'objet de caricatures durant toute sa vie, notamment de la part de rivaux et ennemis,. Dès Saint-Cyr, il est ainsi moqué et caricaturé pour sa grande taille, que ses condisciples associent à ses importantes ambitions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la presse collaborationniste du régime de Vichy publie quotidiennement des caricatures sur de Gaulle dans le but de discréditer ses actions en le présentant comme une marionnette des Alliés,. La revue allemande Simplicissimus caricature de Gaulle comme l'esclave de Moscou. À la Libération, les caricaturistes retrouvent matière dans la grande taille de Charles de Gaulle, « symbole de grandeur politique pour les uns, d'orgueil démesuré ou d'oppression pour les autres », constate Guillaume Doizy. Le 10 novembre 1944, Action publie une caricature sur la taille de Gaulle rivalisant avec la Tour Eiffel. Le 31 décembre, France Soir publie un dessin de Jean Effel dépeignant les retrouvailles entre le Général et Paris libérée.
À compter du retour au pouvoir du Général en 1958, la plume des dessinateurs se polarise également sur la forme de son nez, en allongeant et métamorphosant l'appendice nasal à hauteur de l'opposition exprimée envers le chef de l'État. Cette prise de pouvoir est illustrée dans la presse en montrant que la République française est forcée par de Gaulle à passer à la Cinquième République, certains dessins rappelant aussi que les précédents régimes politiques avaient déjà été « sauvés » par un homme providentiel. En juin 1959, à la suite de son retour d'Alger, une caricature montre de Gaulle ayant mis au pas les militaires qui doivent se plier au pouvoir politique. La relation qu'entretint De Gaulle avec la presse fut souvent caricaturée,.
Cette forte personnalité du Général se retrouve notamment en 1960 dans « Le Miracle atomique : "Auparavant, on m'ignorait. Maintenant..." », qui le montre plus haut que l'explosion d'un champignon atomique. En 1962, David Low ironise les visions qu'a de Gaulle de l'Europe avec Dans la tête de De Gaulle. En 1964, lorsque de Gaulle visite le Mexique, la presse américaine le caricature alors en exploitant le souvenir de l'expédition du Mexique voulue par l'empereurNapoléon III, qui est assimilé au président français en fonction. La même année, lorsque la France tourne le dos à l'OTAN, une caricature du Daily Mail dépeint de Gaulle comme un Dalek pendant une réunion interarmées avec le jeu de mots « DeGaullek ». En 1965, Fritz Behrendt dépeint la vision ainsi que le rôle qu'entend jouer De Gaulle au sein de l'OTAN.
En 1967, lorsqu'il s'oppose à l'accueil du Royaume-Uni au sein du Marché commun, une caricature montre ironiquement qu'il avait lui-même été accueilli par Churchill à Londres en 1940. Durant Mai 68, des caricatures d'époque présentent de Gaulle comme un dictateurautoritaire et fasciste.
A partir de 1960, Le Canard enchainé lui consacre chaque semaine une chronique intitulé La Cour Chronique du Royaume dans lequel De Gaulles est représenter sous les traits du monarque Louis XIV. L'hebdomadaire satyrique le surnomme aussi « Mongénéral », recourant parodiquement au déterminant possessif d'usage militaire, devenu « une sorte de préfixe accolé aux noms des objets ou des domaines sur lesquels s’étendait la domination du président de la République » : « Mongouvernement », « MaFrance », etc. soulignant « la personnalisation voire la privatisation du pouvoir », observe l'historien Laurent Martin.
Le neuvième art dépeint la vie de Charles de Gaulle, que ce soit sous le prisme de l'historicité, de l'uchronie ou de l'humour.
Dans la série de bandes dessinées Jour J, la mort de Charles de Gaulle à différents moments de l'Histoire est un point de divergence conduisant à plusieurs uchronies. Dans L'Imagination au pouvoir ? (2011), sa mort dans un accident d'hélicoptère lors de sa fuite à Baden-Baden attise un peu plus la révolte de mai 68, menant à une guerre civile de deux ans, puis à la victoire des idéaux soixante-huitards. Dans Paris brûle encore (2012), son assassinat lors des événements de mai 68, quand le palais de l'Élysée est attaqué par les manifestants, divise les armées françaises et le pays plonge alors dans huit ans de guerre civile et nucléaire, au cours desquelles Paris est détruite. Aussi, dans Le Crépuscule des damnés (2015), dernier volet d'une trilogie où la crise du 6 février 1934 a abouti au renversement de la République et l'instauration d'un régime fasciste, Charles de Gaulle finit assassiné, mais n'a jamais été le chef de la France libre puisqu'il n'y a pas eu de Seconde Guerre mondiale.
La maison natale de Charles de Gaulle, située à Lille. Il s’agit de la maison des grands-parents maternels de Charles de Gaulle qui y naquit en 1890. Devenue monument historique le 15 juin 1989 puis classée le 22 novembre 1990, la maison-musée commémore la vie personnelle, militaire et politique de Charles de Gaulle.
La Boisserie, située à Colombey-les-Deux-Églises, ancienne résidence personnelle du général. La maison est devenue un musée en 1980.
Le musée de l’Ordre de la Libération, fondé en 1970 et hébergé dans l’Hôtel des Invalides. La salle d’honneur est consacrée à Charles de Gaulle, à l’origine de cette récompense.
L’Historial Charles de Gaulle, lui aussi hébergé dans l’Hôtel des Invalides. Inauguré en février 2008 par le président Nicolas Sarkozy, l’Historial présente sur 1 500 m2 le rôle et l’action de l’homme public, chef de la France libre et Président fondateur de la Cinquième République.
Théâtre
En 2019, Lionel Courtot met en scène Le Crépuscule à propos de la dernière rencontre entre de Gaulle et Malraux.
2007 : Dans Civilization IV: Beyond the Sword, la deuxième extension de Civilization IV, Charles de Gaulle est un des nouveaux dirigeants jouables disponibles grâce à l'extension, dirigeant les troupes françaises.
↑ a et bGuillaume Doizy, « Quand De Gaulle rencontre l’histoire : de l’exil à la Libération, la difficile genèse d’une identité caricaturale », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 131, , p. 85–104 (ISSN1271-6669, DOI10.4000/chrhc.5230, lire en ligne, consulté le )
↑Voir le début de Ils détestaient de Gaulle, documentaire réalisé par Patrick Jeudy en 2002, qui reprend la caricature suivante : « Caricature of Capitaine Charles de Gaulle (1890-1970), teacher at the military school of Saint-Cyr, cover illustration from the Programme 'Triomphe', 1921 »
↑Voir Caricatures du général de Gaulle dans la presse collaborationniste (fondationresistance.org)
↑« effel.mai58 », sur mapage.noos.fr (consulté le ).
↑Sébastien Lucarelli et professeur de Lettres-Histoire au lycée professionnel Charles Baudelaire de Meaux, « Le voyage d’Alger en juin 1958 », sur Enseigner de Gaulle, (consulté le ).
↑Elodie Dervaux-Desbiens et professeur d'histoire-géographie au collège Prévert à Caudry, « De Gaulle et l'arme atomique », sur Enseigner de Gaulle, (consulté le ).
↑Alvar de La Llosa, « L’image du général de Gaulle à travers la presse et les écrivains latino-américains », dans De Gaulle et l’Amérique latine, Presses universitaires de Rennes, coll. « Des Amériques », 20 mars 2017